Selon les informations qui circulent, le ministère ne sachant plus où trouver 16.000 nouveaux postes à supprimer à la rentrée 2011 (c’est le chiffre actuellement évoqué), il demanderait aux rectorats de les proposer (spontanément !) eux-mêmes.
Il leur suggèrerait un inventaire « à la Prévert » de possibilités (qui sont aussi un vrai « musée des horreurs ») : augmenter le nombre d’élèves par classe, supprimer des formations, faire assurer le remplacement par des vacataires, supprimer tous les postes non pourvus, diminuer la scolarisation ou les places aux concours, transférer les précaires à qui veut bien les payer, etc.
Il leur suggèrerait un inventaire « à la Prévert » de possibilités (qui sont aussi un vrai « musée des horreurs ») : augmenter le nombre d’élèves par classe, supprimer des formations, faire assurer le remplacement par des vacataires, supprimer tous les postes non pourvus, diminuer la scolarisation ou les places aux concours, transférer les précaires à qui veut bien les payer, etc.
Effectivement, on ne voit pas très bien où le ministère peut encore « taper » : le remplacement, c’est fait ; les stagiaires, c’est fait ; il n’y a plus rien à « gratter » dans les collèges, déjà rudement mis à contribution, et le ministère exclut de toucher aux moyens des lycées (un engagement présidentiel)… du moins jusqu’en 2012.
Il faut rappeler que cette politique dévastatrice fait économiser au budget de l’Etat environ 250 millions par an en ce qui concerne l’Education nationale, c’est à dire 40 % du reversement aux bienheureux protégés du « bouclier fiscal » ou 7 % du coût de la baisse de la TVA dans la restauration ! Cela souligne le caractère idéologique plus que financier de cette politique de suppressions dont le coût, lui, n’est pas chiffré.
Il faut rappeler que cette politique dévastatrice fait économiser au budget de l’Etat environ 250 millions par an en ce qui concerne l’Education nationale, c’est à dire 40 % du reversement aux bienheureux protégés du « bouclier fiscal » ou 7 % du coût de la baisse de la TVA dans la restauration ! Cela souligne le caractère idéologique plus que financier de cette politique de suppressions dont le coût, lui, n’est pas chiffré.