Le SNPDEN, qui syndique la majorité des présidents et ordonnateurs des GRETA, se réjouit que son action tenace dans le cadre de l’UNSA ait conduit le ministère à renoncer à la solution des GIP-GRETA dont les EPLE n’auraient été que des sous-traitants (mais responsables des dettes !).
Pour le SNPDEN, ce renoncement ne doit pas être le simple retour au statu quo ante. Il faut que soit amélioré le fonctionnement des GRETA, en particulier l’articulation entre le CIE du GRETA et le CA de l’EPLE support, que soient respectés les équilibres auxquels les discussions ont permis d’aboutir entre le respect de l’autonomie des EPLE et de leurs groupements et celui des cohérences des politiques nationale et académique de formation continue.
Un pas décisif a été franchi : le dialogue social a montré son efficacité mais ce n’est pas terminé pour autant. La manière dont il sera décliné dans les académies aura une incidence capitale sur l'évolution d’un dossier que l’UNSA Éducation et ses syndicats ont toujours considéré comme majeur.