Les dotations sont actuellement diffusées auprès des établissements selon des calendriers et des modalités très variables mais partout l'indignation est la même.
Afin que chacun ait une vue générale de ce qui se passe, la Lettre de Direction va se faire régulièrement l’écho de l’action du SNPDEN dans les académies et les départements.
Pour commencer…
Rennes > Les collègues ont publié un communiqué commun où ils soulignent que "la gestion des moyens contredit ouvertement l’esprit des réformes en cours et nuit à leur mise en œuvre".
Strasbourg > C’est un courrier de protestation auprès de la rectrice qui a réuni les proviseurs sans leur souffler mot de ce qu’ils allaient découvrir le lendemain !
A suivre (hélas)….
Ce blog reprend les "Lettres de Direction" susceptibles d'intéresser la communauté éducative
lundi 24 janvier 2011
mardi 18 janvier 2011
Le 22 janvier, indignez vous !
L’école publique n’est plus une priorité. Aux 16 000 suppressions du budget 2011 s’ajouteront à nouveau 16 000 supplémentaires au budget 2012.
Collèges réduits "au pain sec et à l'eau", engagements déjà non tenus sur les réformes des lycées, déshérence des questions de remplacement, formation des enseignants en ruine : le bilan est sombre pour l’école publique alors que les résultats de PISA 2009 sont un véritable réquisitoire à l'encontre des choix à courte vue faits depuis dix ans . Tout cela au nom des difficultés budgétaires : comment entendre cet argument quand, au même moment, l’enseignement privé bénéficie de largesses ostentatoires et parfaitement déplacées ?
L’indignation est dans l’air du temps. Le samedi 22 janvier, ce sera l'occasion de s'indigner en participant auxmobilisations qui auront lieu dans tous les départements à l'appel de l'UNSA-Education et des organisations groupées dans "un pays, une école, notre avenir".
Collèges réduits "au pain sec et à l'eau", engagements déjà non tenus sur les réformes des lycées, déshérence des questions de remplacement, formation des enseignants en ruine : le bilan est sombre pour l’école publique alors que les résultats de PISA 2009 sont un véritable réquisitoire à l'encontre des choix à courte vue faits depuis dix ans . Tout cela au nom des difficultés budgétaires : comment entendre cet argument quand, au même moment, l’enseignement privé bénéficie de largesses ostentatoires et parfaitement déplacées ?
L’indignation est dans l’air du temps. Le samedi 22 janvier, ce sera l'occasion de s'indigner en participant auxmobilisations qui auront lieu dans tous les départements à l'appel de l'UNSA-Education et des organisations groupées dans "un pays, une école, notre avenir".
lundi 10 janvier 2011
Signes religieux des stagiaires et apprentis : l'approche du SNPDEN validée
La loi de 2004 sur le port des signes religieux à l’école ne concerne que les élèves sous statut scolaire des EPLE. En revanche, les autres publics éventuellement accueillis dans les EPLE n’y sont pas soumis, ce qui peut soulever de grandes difficultés quand ils sont dans des locaux où ils côtoient un public scolaire.
Le ministère a finalement repris à son compte, sur ce dossier, l'analyse du SNPDEN : quand l’établissement d’accueil est un EPLE, « le port de signes religieux ostensibles semble devoir être interdit pendant les heures de présence conjointe d'apprentis et d'élèves sous statut scolaire » dans une réponse à la question d'un député.
En effet, si une mesure générale d’interdiction reste impossible en dehors du périmètre de la loi de 2004, la Convention européenne des droits de l'Homme autorise des restrictions à « la liberté de manifester sa religion » pour des « motifs de sécurité des personnes ou de respect de l'ordre public » (article 9-2).
Le ministère estime désormais que c’est le cas : « Lorsque ces différents publics sont amenés à se côtoyer dans un même lieu de formation, le respect de l'ordre public peut amener à imposer une identité de règle à l'ensemble des usagers de la formation dispensée en interdisant le port de signes religieux ostensibles. En revanche, hors du temps de présence des élèves sous statut scolaire, le port des signes religieux ne paraît pas pouvoir être interdit, sauf pour des raisons de sécurité ».
Cela rejoint les positions développées par le SNPDEN lors du congrès de Biarritz.
Le ministère a finalement repris à son compte, sur ce dossier, l'analyse du SNPDEN : quand l’établissement d’accueil est un EPLE, « le port de signes religieux ostensibles semble devoir être interdit pendant les heures de présence conjointe d'apprentis et d'élèves sous statut scolaire » dans une réponse à la question d'un député.
En effet, si une mesure générale d’interdiction reste impossible en dehors du périmètre de la loi de 2004, la Convention européenne des droits de l'Homme autorise des restrictions à « la liberté de manifester sa religion » pour des « motifs de sécurité des personnes ou de respect de l'ordre public » (article 9-2).
Le ministère estime désormais que c’est le cas : « Lorsque ces différents publics sont amenés à se côtoyer dans un même lieu de formation, le respect de l'ordre public peut amener à imposer une identité de règle à l'ensemble des usagers de la formation dispensée en interdisant le port de signes religieux ostensibles. En revanche, hors du temps de présence des élèves sous statut scolaire, le port des signes religieux ne paraît pas pouvoir être interdit, sauf pour des raisons de sécurité ».
Cela rejoint les positions développées par le SNPDEN lors du congrès de Biarritz.
mardi 4 janvier 2011
Il faut faire respecter les textes !
Les arrêtés qui organisent désormais les secondes GT, les premières générales, STI2D et STL précisent (pour la première fois) le montant exact des « marges de manœuvres » laissées à la disposition des établissements. C’est le fruit d’un combat tenace du SNPDEN qui a fait accepter ses amendements par le ministère lors des CSE des 10 décembre 2009 et 1er avril 2010.
Le système s’étendra aux mêmes terminales l’an prochain. En revanche, les STG et les collèges restent dans l’ancien système d’attribution de moyens qui laisse le champ libre à l’iniquité et à l’arbitraire. Le SNPDEN milite pour d'autres méthodes d'attribution de moyens.
L’enseignement professionnel bénéficie également d’un système d’attribution de moyens théoriquement lui aussi « sécurisé » mais parfois malmené ou dénaturé.
En effet, aujourd’hui, il ne suffit plus d’avoir obtenu des textes favorables, il faut aussi les faire respecter et appliquer par les autorités académiques, ce qui ne va plus de soi…
Les textes
Voici les textes de référence dont l’application doit être exigée en matière de calcul des dotations
> Arrêté du 10 février 2009 pour le baccalauréat professionnel
> Arrêté du 27 janvier 2010 pour les secondes GT
> Arrêté du 27 janvier 2010 pour le cycle terminal général
> Arrêté du 27 mai 2010 pour le cycle terminal STI2D et STL
Les adhérents du SNPDEN reçoivent en parallèle une autre Lettre de Direction avec des calculs « clefs en mains » et des argumentaires pour faire face aux manœuvres les plus prévisibles …
Le système s’étendra aux mêmes terminales l’an prochain. En revanche, les STG et les collèges restent dans l’ancien système d’attribution de moyens qui laisse le champ libre à l’iniquité et à l’arbitraire. Le SNPDEN milite pour d'autres méthodes d'attribution de moyens.
L’enseignement professionnel bénéficie également d’un système d’attribution de moyens théoriquement lui aussi « sécurisé » mais parfois malmené ou dénaturé.
En effet, aujourd’hui, il ne suffit plus d’avoir obtenu des textes favorables, il faut aussi les faire respecter et appliquer par les autorités académiques, ce qui ne va plus de soi…
Les textes
Voici les textes de référence dont l’application doit être exigée en matière de calcul des dotations
> Arrêté du 10 février 2009 pour le baccalauréat professionnel
> Arrêté du 27 janvier 2010 pour les secondes GT
> Arrêté du 27 janvier 2010 pour le cycle terminal général
> Arrêté du 27 mai 2010 pour le cycle terminal STI2D et STL
Les adhérents du SNPDEN reçoivent en parallèle une autre Lettre de Direction avec des calculs « clefs en mains » et des argumentaires pour faire face aux manœuvres les plus prévisibles …
lundi 3 janvier 2011
Le SNPDEN souhaite à tous une bonne année 2011.
Certes, elle ne se présente pas sous les meilleurs auspices. Pour le SNPDEN, c'est une motivation supplémentaire pour fédérer les énergies!
Tout au long de cette nouvelle année, le SNPDEN continuera à s'engager comme l’atteste la signature d’un agenda social,à veiller aux intérêts matériels et moraux de notre profession, à être avec les collègues dans les combats de tous les jours même les plus modestes, à faire valoir et respecter une certaine idée de notre métier dans le service public d'éducation, à faire entendre la voix des personnels de direction dans les lieux où s'élabore l'école de demain.
Bonne année à toutes et à tous...
... et songez bien à compter vos "jours de repos" de 2011 dès ce 1er janvier !
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