L’école publique n’est plus une priorité. Aux 16 000 suppressions du budget 2011 s’ajouteront à nouveau 16 000 supplémentaires au budget 2012.
Collèges réduits "au pain sec et à l'eau", engagements déjà non tenus sur les réformes des lycées, déshérence des questions de remplacement, formation des enseignants en ruine : le bilan est sombre pour l’école publique alors que les résultats de PISA 2009 sont un véritable réquisitoire à l'encontre des choix à courte vue faits depuis dix ans . Tout cela au nom des difficultés budgétaires : comment entendre cet argument quand, au même moment, l’enseignement privé bénéficie de largesses ostentatoires et parfaitement déplacées ?
L’indignation est dans l’air du temps. Le samedi 22 janvier, ce sera l'occasion de s'indigner en participant auxmobilisations qui auront lieu dans tous les départements à l'appel de l'UNSA-Education et des organisations groupées dans "un pays, une école, notre avenir".
1 commentaire:
Bravo au collègue Proviseur de Lille qui vient de renvoyer sesz palmes académiques pour protester quant à la suppression des postes et des indemnités que touchent les recteurs pour accomplir ce sale boulot...Bravo encore!!
Alain-Paul GIGOT, principal retraité
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