Ce blog reprend les "Lettres de Direction" susceptibles d'intéresser la communauté éducative

jeudi 28 janvier 2010

La communication syndicale évolue : donnez nous votre avis !

Vous avez découvert, avec le numéro 175, premier de l’année 2010, votre Direction sous une nouvelle couverture… et un logo rénové. Peut être aviez vous déjà remarqué quelques changements dans sa présentation ? De nouvelles rubriques ?
Au siège, l’équipe de rédaction se mobilise pour que votre revue soit toujours plus agréable à feuilleter, mais surtout pour faire évoluer peu à peu son contenu. 
Dans le même temps, le SNPDEN a entamé la rénovation de son site Internet, en attendant une refonte complète d’ici la fin de l’année. Afin de le rendre plus réactif et plus convivial, la première page reprend de façon systématique  les informations les plus récentes concernant votre carrière et l’actualité  du syndicat. Le lien vers le blog  vous permet de réagir à l’actualité de notre métier et de confronter  vos réactions à celle des collègues.  
C’est aussi dès la première page que vous retrouvez  les services pratiques réservés aux adhérents, une offre qui sera amenée à se développer. Les contenus ont d’ors et déjà été enrichis : la partie « réflexion syndicale » se réorganise progressivement avec des possibilités de recherche thématique, la partie mutation /promotions rassemble tous les textes dont vous pouvez avoir besoin pour gérer votre carrière, et la documentation s’est étoffée de nombreux textes de référence...


Merci de nous donner votre avis sur ces changements...


lundi 18 janvier 2010

Vote sur la DHG : nous avons bien le temps !


Les services académiques communiquent aux établissements le premier montant de la dotation pour 2010-2011. Ils demandent, comme d’habitude, la remontée du TRMD accompagnée d’un vote du CA dans des délais généralement trop courts en collège comme en lycée. Cette façon de faire n’est désormais plus compatible avec lesmodifications réglementaires prises à l’occasion de la réforme du lycée.

En effet, la répartition de la dotation devient de la seule compétence du CA et il ne sera désormais plus possible que les services académiques puissent modifier une répartition adoptée par un CA. Or il n'est pas imaginable de répartir la dotation à l’heure près dès maintenant  pour la rentrée (à moins de réunir sans cesse le CA) !
Les services académiques n’ont besoin en ce moment que de la « coloration » des postes définitifs à créer ou à supprimer (pour le mouvement des enseignants) ce sur quoi le CA n'a réglementairement pas compétence. Il peut cependant être très souhaitable de le consulter pour avis (maintenant) mais à un moment disjoint du vote de la répartition de la dotation (dans quelques mois). Ce dernier intervient quand la dotation est stabilisée et le processus interne de dialogue achevé (sans doute pas avant mai et au plus tard au moment de l’établissement des services).
Le SNPDEN est intervenu auprès du ministère (qui en convient) et écrit à toutes les autorités académiques pour que les pratiques soient conformes aux textes.
Le SNPDEN donne les recommandations suivantes, en collège comme en lycée :
  • Maintenant : soumettre seulement la coloration des postes définitifs (pas les BMP) à créer ou à supprimer pour avis au CA sans lui demander de se prononcer sur la répartition de la dotation elle-même (s’il n’y a pas de création ou de suppression de postes définitifs, il n’y a donc pas à réunir le CA à ce sujet) ;
  • Dans les mois qui viennent, poursuivre posément le dialogue interne (et avec les services académiques pour les ajustements et les BMP) ;
  • Quand le processus de dialogue interne est achevé et l’ensemble de la dotation stabilisée, soumettre au CA l’emploi de la dotation horaire pour décision.

Grâce à l’action du SNPDEN, desserrons la pression et prenons le temps de la décision.

mardi 12 janvier 2010

Fixer des objectifs d'accueil de boursiers à l'ensemble des formations supérieures est conforme à l'esprit républicain


La prise de position de la Conférence des grandes écoles contre l’extension de l’objectif de 30% de boursiers aux Grandes Ecoles suscite une vive controverse. Le SNPDEN, engagé depuis longtemps en faveur de la démocratisation de l’enseignement supérieur et, en particulier, des CPGE (notamment sous l’impulsion de Jean-Claude Lafay), a pris une position conforme aux mandats qu’il a développés depuis de nombreuses années et confirmés au congrès de Biarritz .


Quand l’Etat fixe comme objectif à toutes les formations supérieures d'accueillir une part de boursiers proche de la moyenne nationale, il assume pleinement son rôle de représentant de l’intérêt général et de régulateur (qu'on aimerait aussi le voir jouer pour la carte scolaire !).

L’objectif légitimement fixé aux classes préparatoires doit l'être pour toutes  les autres formations, en particulier sélectives ou à capacités limitées, et quel que soit leur statut. C’est le cas des Grandes Ecoles mais aussi de l’Université (comme en masters ou en médecine), qu’il s’agisse de formations publiques ou privées.

Il ne s’agit pas de « quotas » (c’est-à-dire de favoriser artificiellement une population) mais de postuler que les élèves boursiers ont les mêmes capacités et ne sont pas moins méritants que les autres. Cette approche est conforme à l’esprit républicain. Déployée avec mesure, constance et cohérence, elle peut permettre une diversification des élites et une valorisation de talents plus variés ce dont notre pays a grand besoin.




    Réforme des lycées à la rentrée 2010 : vigilance sur le calcul des moyens !


    La nouvelle organisation des classes de seconde doit permettre une avancée vers des moyens lisibles et pérennes  pour nos établissements. C’est le sens des amendements que le SNPDEN a fait accepter par le ministère et qui modifient profondément la conception de l’attribution des moyens. Mais l’expérience apprend que l’application d’un texte national peut ne pas aller de soi dans certaines académies comme on l’a vu pour la réforme de la voie professionnelle.

    Trois points importants :
    • Le calcul de la dotation doit se faire sur la base stricte d’un minimum de 39 heures par classe de seconde, quel que soit l’effectif de cette dernière (il n’y a plus de notion de classes « dédoublées » ou « non dédoublées »). Le mode de calcul est donc simple : c’est le total des élèves divisé par le standard académique par classe (au maximum 35), arrondi au chiffre supérieur et multiplié par 39 heures.
      • Exemple : si l'établissement a 146 élèves en seconde et que le standard académique par classe est de 32, les moyens doivent être d'un minimum de 195 heures (146 : 32=4,56 donc 5x39=195 : il faut au moins 5 classes qui ne peuvent être qu'à 39 heures pour acceuillir 146 élèves). Tout autre mode de calcul est inacceptable.
    • Les enseignements facultatifs, qui relèvent de la politique académique qui en décide, doivent être financés en plus (en aucun cas sur les 10h30 de marge).
    • Les enseignements d’exploration qui entraînent mécaniquement  des surcoûts de fonctionnement, principalement technologiques, doivent être « abondés » par les autorités académiques comme le prévoit expressément l’article à la suite des amendements du SNPDEN. La politique académique d’abondement, en particulier pour les lycées offrant ces options, doit faire l’objet d’une communication en groupe « Blanchet ».
    Si des établissements se voyaient refuser la dotation minimale garantie, il faut en alerter la section académique  du SNPDEN pour une action locale ou nationale. Les adhérents du SNPDEN doivent recevoir une information complémentaire parallèle (lettre de direction n° 52).