Même si les annonces ne confirment pas les scenarii les pires (instillés à dessein depuis des semaines), la principale mesure de report de l’âge légal à 62 ans veut dire pour beaucoup, en réalité, un report à 67 ans (âge à partir duquel il sera possible de toucher une pension sans décote). Pour la Fonction publique, la hausse des cotisations revient à baisser les salaires de 3%, même si la mesure est habilement étalée d’une façon imaginée « indolore ». Ces mesures (qui pèsent essentiellement sur les salariés) visent moins à pérenniser le régime par répartition qu’à « rassurer les marchés » par l’annonce de baisses de salaires des fonctionnaires ou de report de l’âge de la retraite des salariés. On sait d’ores et déjà qu’en 2020, la question du financement des retraites sera à nouveau posée... Mais, au-delà du « soulagement » que peuvent procurer les premières annonces qui écartent les mesures qui auraient le plus lourdement pénalisé les personnels de direction (abandon des six mois, réversion), il faut rester mobilisés et vigilants. En effet, l’hypothèse d’amendements parlementaires durcissant le projet n’est pas à écarter. C’est pourquoi le SNPDEN appelle les actifs comme les retraités à participer aux manifestations organisées par l’intersyndicale (UNSA, CGT, CFDT, FSU, Solidaires) le 24 juin. |
Ce blog reprend les "Lettres de Direction" susceptibles d'intéresser la communauté éducative
vendredi 18 juin 2010
Retraites : l'objectif du gouvernement est d'abord de rassurer les marchés !
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