La Laïcité au 21ème siècle
le mardi 12 octobre 2010 à 15h30
amphithéâtre du lycée Louis le Grand, rue Saint Jacques
métro Cluny ou RER Luxembourg
Intervenants: Catherine Kintzler, philosophe / Caroline Fourest, journaliste Henri Pena Ruiz, philosophe et ancien membre de la commission Stasi
Tous les trois font autorité pour la défense et l’application du principe de laïcité dans notre
République. Venez écouter et poser vos questions à nos conférenciers. Ce sera un grand moment d’expression et de formation.
Merci de vous inscrire à l’aide du bulletin ci-dessous (nombre de places limité).
Je souhaite participer au colloque Laïcité du 12 octobre 2010 :
Nom : Prénom :
Fonction : Établissement :
Académie :
à retourner à J.C. Durand : lycée Buffon, 16 boulevard Pasteur 75015 PARIS
(Précisez au au dos de l’enveloppe: snpden colloque du 12 octobre)
ou à adresser par mail à colloque.laicite.snpden@gmail.com
1 commentaire:
Si la laïcité a une finalité, c'est bien de permettre un dialogue hors particularité. En fait, parler entre êtres humains sur ce qui leur est commun. Par intégrité intellectuelle, tout idéologie en est exclue, qu'elle soit spirituelle ou politique (représentant les partis).
La laïcité favorise la recherche d'un consensus, constamment à remettre en cause, sur le "vivre-ensemble", puisque les cultures s'additionnent et ne se soustraient pas.
Je me demande comment Caroline Fourest qui représente un noyau dur, puisqu'elle s'affirme "combattante", donc tient un propos radical, et son parcours est éloquent sur ce fait, peut témoigner en faveur de la laïcité, si cette laïcité ne représente pas pour elle une opposition à ce qui n'est pas elle ?
Est-ce que l'athéisme peut être le gardien de la laïcité, puisque dans sa définition, l'athéisme est aussi une option spirituelle, donc également une particularité idéologique ?
Ou la laïcité a une finalité universelle, c'est-à-dire, celle d'établir un compromis acceptable entre ce qui pose conflit, ou elle-même, dans son acceptation française, n'est qu'un paravent à l'idéologie athée activiste qui est souvent tout aussi dogmatique que l'idéologie théiste.
La laïcité pose clairement la question du choix entre le rapport de force systématique, ou de la plus grande alliance possible de la famille humaine. L'unité de l'humanité, ce n'est pas l'individu, mais bien la relation humaine qui s'exprime, au delà de la mort de l'individu, par la transmission à travers la chaine des générations.
Mais que veut-on transmettre ? La haine de l'autre ou la reconnaissance de l'autre, et la richesse que son altérité peut nous apporter ? Nous ne sommes que l'information que nous contenons. On ne change le monde qu'en se changeant soi-même, et même la liberté ne peut s'imposer, puisqu'elle est l'effet et non la cause.
Pierre Meur,
libre-penseur et humaniste
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