Alors que le SNPDEN lui proposait de le rejoindre sur les actions concrètes déjà engagées sur les conditions d'exercice (Sconet 1 ,2, 3,masterisation, enquêtes, temps de travail, personnels) et attend toujours une réponse, I&D semble préférer s’agglomérer à FO, la CGT ou la FSU sur des thèmes propres à notre métier. Pourtant, chacun sait qu'en ce qui concerne notre profession, il s'agit de trois appendices plus ou moins artificiels d'organisations enseignantes coutumières de la dénonciation des personnels de direction traités de "petits chefs", de "contremaitres", de "caporaux" et autres amabilités. Elles se sont clairement prononcées contre l'autonomie des établissements et contre notre rôle pédagogique. Le comportement odieux de certaines de leurs sections syndicales empoisonne la vie quotidienne de centaines de collègues. Deux d'entre elles appellent ouvertement les lycéens au blocage des établissements ce qui est "apprécié" des collègues actuellement caillassés.
En ce qui concerne nos conditions de travail, le SNPDEN renouvelle, publiquement et devant toute la profession, son offre de convergences sur les actions engagées à ceux que les collègues ont démocratiquement désignés pour les représenter lors des élections. En effet, à quoi rime de reposer au ministère des questions déjà mille fois posées pour entendre les mêmes réponses évasives connues d'avance ? Le SNPDEN pense que les meilleures réponses seront celles que nous donnerons nous-mêmes, au niveau national comme dans les actions locales concrètement déjà conduites dans les académies et les départements. C’est comme cela que les choses avancent et c'est un rassemblement majoritaire sur du concret dont les collègues ont besoin.