"De nombreuses voix s'élèvent aujourd'hui pour s'émouvoir de la fraude lors des examens et de l'ampleur que lui donnent les nouvelles technologies de communication, en particulier les smartphones, bien qu'on ne semble pas disposer d'études certaines à ce sujet. On demande aux centres d'examens de lutter, avec raison, contre ce phénomène.
Mais, dans le même temps, des épreuves ont lieu avec l’usage de calculatrices personnelles dont les mémoires peuvent, aujourd'hui, contenir de très nombreuses informations sans qu'il soit autorisé d'effectuer un quelconque contrôle. Des épreuves sont si longues qu'il n'est pas possible d’interdire aux élèves de se rendre aux toilettes où ils peuvent tout à loisir surfer sur internet à partir de leur téléphone alors qu’il est impossible de surveiller leurs faits et gestes dans ces lieux d'intimité. Le ministère, relayé avec insistance par certains rectorats, rappelle que les brouilleurs sont interdits dans les établissements. Enfin, les sanctions qui font suite aux cas avérés de fraude témoignent parfois d'une troublante mansuétude.
Si les personnels de direction, chefs de centre d'examen, sont résolus à lutter contre la fraude, si difficile que cela soit dans les conditions où ils se trouvent, le SNPDEN-UNSA souligne que l'évolution prévisible des
techniques posera inexorablement la question de la forme des examens : il devient nécessaire de cesser de contourner constamment cette question ".
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