une piste à explorer mais une mesure
hâtive et précipitée.
A la suite de l’annonce par le ministère de l’Éducation nationale du déploiement de détecteurs de téléphones mobiles dans des centres d’examen du baccalauréat, le SNPDEN a interrogé deux mille collègues susceptibles d'être concernés : aucun n'avait encore été contacté ce jeudi 14 juin matin, à quelques jours des premières épreuves.
A cette occasion, des collègues ont souligné que des centres ont déjà pris l'initiative de déployer des détecteurs de téléphones mobiles, parfois depuis plusieurs années et le plus souvent en coordination avec le rectorat. Cela veut donc dire que le test a déjà eu lieu : ces centres font parfois état de difficultés matérielles, de précautions juridiques ou de réactions des personnels qui, sans être insurmontables, ne sont pas à mésestimer et auraient mérité une réflexion plus approfondie quant à sa mise en œuvre.
En effet, si les détecteurs peuvent être une piste à explorer, on ne peut que regretter (encore une fois!) le climat de précipitation qui entoure l’annonce de cette expérimentation.
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