Ce blog reprend les "Lettres de Direction" susceptibles d'intéresser la communauté éducative

jeudi 29 mars 2012

Congrès de Lille mai 2012


Le SNPDEN, le syndicat des personnels de direction de l’éducation nationale, membre de l'UNSA éducation, prépare son congrès.
Représentant plus de 70% des chefs d’établissement, le SNPDEN est depuis sa création en 1992 un partenaire incontournable du Ministère, et une force de proposition et d’innovation. Dans le contexte de l’après présidentielle, le congrès qui s’ouvrira à Lille le 07 mai 2012, avec 400 représentants de toutes les académies sera déterminant.
Pour préparer le congrès, le Bureau National du SNPDEN est réuni à Arras les 04 et 05 avril, autour de son secrétaire général Philippe Tournier. Il sera reçu par le Conseil Général mercredi à 18h, et tiendra à cette occasion un point presse.

mardi 20 mars 2012

Après le drame de Toulouse, le SNPDEN exprime sa solidarité


Jean-Paul Ginestet, secrétaire académique, a adressé le message suivant à l'établissement au nom du SNPDEN :

"Au nom du Syndicat National des Personnels de Direction de l’Education Nationale (SNPDEN) permettez-moi de vous dire simplement notre soutien dans la situation tragique à laquelle vous êtes doublement confronté.
Nous imaginons la douleur et la souffrance des proches, le sentiment d’impuissance et de solitude du directeur.
Nous imaginons l’interrogation lancinante, réitérée, permanente, dont on ne sait si elle peut trouver une réponse face à l’odieux et à l’inacceptable.
A vous, à vos proches, à la communauté scolaire du lycée Ozar Hatorah, nous souhaitons courage et détermination.
Nous espérons que vous conserverez le goût et l’envie nécessaires à la poursuite de votre action éducatrice au service de la jeunesse de l’établissement que vous dirigez.
L’école et les jeunes en ont besoin."

jeudi 8 mars 2012

Un tour de force : la formation des enseignants réduite à néant et sans faire d'économie !


La Cour des comptes est sans appel : la "réforme" de la formation des enseignants n’a atteint aucun des objectifs qui lui étaient assignés. La « masterisation », en supprimant quelques 9.500 équivalents temps plein, aurait pu rapporter 707 millions mais elle ne rapportera que 370 millions une fois déduites les indemnités des tuteurs, la revalorisation des débuts de carrière, les bourses au mérite (et sans compter les deux années d’études supplémentaires en master mais c'est un autre ministère qui paie!). Soit une économie décisive de 0,6% du budget de l’Éducation...

La Cour des comptes épingle également l’organisation de la formation et son contenu ; elle demande des décharges horaires pour les professeurs stagiaires en fonction des difficultés des postes, un recueil des besoins en formation et des masters d’enseignement construits à partir de référentiels précis. Elle propose que la place du concours soit modifiée « de façon que les étudiants n’aient pas été formés, en cas d’échec, à un métier qu’ils ne pourront exercer ». Ce que demande l'UNSA depuis le début...

Sans parler de la grave désaffection pour les concours qui semble se confirmer et qui compromet à terme la qualité du recrutement.
Et, en guise de conclusion, citons les dix mots-clefs retenus par les formateurs faisant le bilan de la première année de mise en œuvre de la « masterisation » : travail, fatigue, stress, évaluation, formation, surcharge, étudiants, gâchis, recherche, urgence.

Pour l'UNSA-Education, enseigner est un métier qui s'apprend et des enseignants formés au monde qui les entoure est une clef de la réussite des élèves.

la place des femmes et des hommes dans le syndicalisme


Depuis de nombreuses années, le SNPDEN est une des (trop) rares organisations syndicales à conduire une politique constante en ce qui concerne la place des femmes et des hommes dans les instances syndicales. En effet, l'article R3 du règlement intérieur y impose la représentation proportionnée des sexes. Aujourd'hui, le SNPDEN compte 40 % de femmes parmi ses adhérents c'est-à-dire un taux qui se rapproche de celui de l'ensemble des personnels de direction (45 %).

Que le genre ne soit pas un discriminant dans la gestion des carrières est d’ailleurs un combat syndical qui n'est pas achevé et reste d'avenir : si les femmes représentent 45 % des personnels de direction, elles ne sont que 37% de chefs d'établissement (25 % des proviseurs de 4° exceptionnelle et 35% de 4°) et 59 % des chefs d'établissement-adjoints. Pourtant, les femmes sont désormais majoritaires parmi les personnels de direction de deux académies (Créteil et Paris) et parmi les reçus au concours (53 %).