Ce blog reprend les "Lettres de Direction" susceptibles d'intéresser la communauté éducative

jeudi 16 décembre 2010

Le SNPDEN obtient la réouverture des négociations sur les rémunérations


Le SNPDEN a obtenu la signature d’un protocole d’organisation du dialogue social avec le Ministre. Désormais, tous les ans, un cycle de négociations aura lieu notamment sur les rémunérations, les conditions d’exercice du métier, la carrière, le statut. 
Lors de la signature de ce protocole, le 15 décembre, Luc Chatel a indiqué qu’il avait entendu le SNPDEN, qu’il faisait des rémunérations des personnels de direction une priorité, même dans un contexte budgétaire difficile, et qu’il désirait une première conclusion rapide des discussions sur ce volet.
Le SNPDEN exprime le souhait que les autres organisations représentatives participent à ce protocole et puissent ainsi le rejoindre dans ces négociations.

vendredi 10 décembre 2010

DT Ulysse : encore une formidable application que le SNPDEN vous invite à mettre à la corbeille !

Vous n’avez pas encore entendu parler de DT Ulysse ? C’est une application informatique de remboursement des frais de déplacements (convocations, postes partagés). Un merveilleux produit, simple et intuitif, qui nécessite… quatre guides différents de « prise en main » d’un total de 106 pages.
Cette application demande au chef d’établissement de procéder personnellement à près d’une centaine de validations par mois par poste partagé ! Tout arrive sur sa boîte personnelle  (sans possibilité de délégation pourtant prévue par l’article R. 421-13 du Code de l’éducation). Mais ce n’est pas tout : cette application impose de s’engager individuellement en « certifiant » que les personnels ont effectivement participé à tout ce pour quoi ils se sont déplacés !
Tout cela au moment où le ministre vante l'école numérique : avec nos collègues d'A&I, nous avons dénoncé publiquement à cette occasion la dérive incontrôlée des systèmes d'information dans uncommuniqué commun.

Consignes d’action à tous ceux qui subissent DT-Ulysse :
ne pas utiliser DT-Ulysse ;
utiliser les anciennes procédures en mentionnant la phrase jointe : « Impossibilité d’utiliser DT-Ulysse car ne peux certifier l’activité hors de l’établissement et impossibilité de délégation contrairement à l’article R. 421-13 du Code de l’éducation » ;
> le travail étant fait, si des personnels ne sont pas remboursés, c’est que les autorités académiques auront fait ce choix.


En savoir plus > retrouvez toutes les motions du conseil syndical national des 22 et 23 novembre 2010. 


Les résultats de PISA 2009 confirment les effets de la dissolution de la volonté éducative dans notre pays


Ni catastrophiques, ni bons, les résultats de PISA 2009 maintiennent la France dans la moyenne. Certains indicateurs positifs peuvent même être soulignés comme l'amélioration des relations entre élèves et professeurs ou la moindre inhibition des élèves français devant le risque de faute.
Mais les résultats de PISA soulignent surtout les conséquences de l'évaporation d'une politique compréhensible de l'Éducation nationale qui, en dix ans, a changé six fois de priorités malgré le vote de la loi d'orientation en 2005. Outre que notre pays ne consacre plus à l'éducation les efforts que d'autres y consacrent (les dépenses d'éducation y ont progressé de 5 % en dix ans contre 25 % en moyenne dans l'OCDE), l'abandon de l'école aux mécanismes sociaux s'y traduit d'une façon brutale qui singularise la France. L'augmentation symétrique des meilleurs et des plus faibles, largement sur la base de leurs origines sociales, est un signal d'alarme.
C'est laisser ainsi s'organiser dès 15 ans une société éclatée où des jeunes qui n'ont plus rien en commun ne se croisent d'ailleurs plus. C'est laisser se développer un ressentiment que la violence du dernier "mouvement lycéen" a récemment rappelé en écho aux émeutes de 2005.
Les résultats de PISA témoignent d'une dégradation du fonctionnement de la société spécifique à notre pays car ce phénomène est loin d'être commun à l'ensemble de l'OCDE. Seul l'investissement dans une politique d'éducation stable permettrait d'enrayer cette évolution malsaine. Cela passe par l'implication active de l'État central dans ce qui relève de lui : la correction des inégalités sociales. Cela passe par une gouvernance moins chaotique de l'éducation basée sur plus de responsabilités pour les acteurs et une régulation ciblée. Cela passe aussi par moins de stress et moins de tri.

dimanche 28 novembre 2010

Masterisation et accueil des M1 et M2

Le SNPDEN rappelle que les EPLE n’ont pas pour mission première de former des étudiants au master. Selon le relevé de conclusions du 24 janvier 2007 publié au BO n° 8 du 2 février, cela relève du domaine conventionnel. C’est pourquoi l’accueil d’étudiants de M1/M2, dans le cadre de leur formation universitaire, ne peut s’effectuer qu'avec une convention. La signature de celle dernière doit impérativement être autorisée par le conseil d’administration conformément à l’article R.421-9 qui ne prévoit pas de dérogation à sa nécessaire approbation, même en cas de signature d’une convention cadre entre le recteur et l'université, ce qui n'engage pas les EPLE (la seule exception prévue pour ne pas consulter le CA, est celle de marchés : les M1/M2 font-ils l'objet d'un marché?).

En conséquence, le SNPDEN donne les consignes suivantes, dont le but n'est pas d'entraver l'accueil et la formation des étudiants mais de faire respecter l'État de droit :

Consignes d'action :
· exiger la production d’un cahier des charges réaliste des objectifs de formation des étudiants M1/M2 ;
· soumettre au CA le modèle de convention avec l’université annexant le cahier des charges ;
· conditionner l'accueil de tout étudiant de M1/M2 en EPLE au respect de la mise en œuvre
de cette règlementation.

En savoir plus > retrouvez toutes les motions du Conseil syndical national des 22 et 23 novembre 2010.

mardi 23 novembre 2010

Colloque La Laïcité au XXe siècle

Les sections académiques SNPDEN d’Ile de France organisent un grand colloque :
La Laïcité au XXIème siècle
le mardi 18 janvier 2011
à 16h00
Amphithéâtre du lycée Louis le Grand, 123, rue Saint Jacques 75005 Paris
métro Cluny ou RER Luxembourg

16h30 : Ouverture du colloque : Marie-Ange Henry
16h45-18h15 : intervention des trois conférenciers
- Catherine Kintzler, philosophe : Laïcité scolaire, souveraineté et culture critique
- Caroline Fourest, journaliste : L’idéal universaliste et laïque face à la montée des intégrismes
- Henri Pena Ruiz, philosophe et ancien membre de la commission Stasi : Définir la laïcité
sans ambiguïté : un enjeu majeur
18h15-19h : questions de la salle
19h : conclusion du colloque par Jean-Claude Lafay

Merci de vous inscrire
par mail : colloquelaicite@bv-snpden.org
par tél. : 01 44 38 78 89 (Melle BENAMOR, lycée Buffon)
ou par correspondance avec le bulletin ci-dessous
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Je souhaite participer au colloque Laïcité du 18 janvier 2011:
Nom : Prénom :
Académie :
Fonction : Établissement :
A retourner à J.C. Durand, lycée Buffon, 16 boulevard Pasteur 75015 PARIS
Précisez au dos de l’enveloppe: SNPDEN, colloque du 18 janvier

lundi 15 novembre 2010

ERS de Craon : un établissement de 3e catégorie sans adjoint !

Le SNPDEN avait exprimé de grandes réticences vis-à-vis des ERS : concentrer des élèves en difficulté de sociabilité au même endroit, quels que soient les efforts et les moyens déployés, est une évidente prise de risque dont on a pu vérifier la réalité au collège de Craon. 

Les ERS avaient été présentés comme une expérimentation pragmatique. Pour des raisons sans doute principalement idéologiques, le ministère, en minimisant les aspects négatifs et en écartant la recherche d'alternatives plus raisonnables, semble aujourd'hui avoir décidé que, quoi qu'il advienne, ce serait de toute façon une réussite .

Mais il est aussi consternant que des personnels enseignants puissent invoquer à ce sujet le "droit de retrait" pour stigmatiser encore davantage des élèves sur le seul fait qu'ils sont différents puisque ceux qui sont la cause des incidents ne sont plus à Craon. Cette situation souligne à la fois la grave fragmentation de la société française mais aussi la perte de repères éthiques de certains éducateurs.

Le SNPDEN salue le sang-froid avec lequel le principal, Bernard Pannetier, a dû faire face à cette situation de crise. En effet, alors même que le collège de Craon accueillait un ERS, cet établissement de 3° catégorie ne dispose toujours pas de chef d'établissement-adjoint, contrairement aux engagements pris par le ministère lors de la signature du relevé de conclusions du 24 janvier 2007. Le SNPDEN exige que cette situation soit rapidement régularisée à Craon comme dans tous les établissements de 3° catégorie sans direction complète.  

dimanche 7 novembre 2010

Le chef d'établissement adjoint... enfin


A l’occasion de la réécriture de l’article R. 421-13 du Code de l’éducation, le SNPDEN a fait valoir et obtenu une nouvelle description du rôle des personnels de direction occupant des fonctions d’adjoint, plus en phase avec les réalités et les évolutions souhaitées par nos mandats.  
Le chef d’établissement est désormais « secondé dans ses missions par un chef d’établissement-adjoint, membre de l’équipe de direction » au lieu de « secondé dans ses tâches pédagogiques, éducatives et administratives par un adjoint ».
C’est la reconnaissance de la profonde unicité des fonctions de direction et la vocation naturelle des chefs d’établissement-adjoints à participer effectivement et pleinement à la direction de l’EPLE.
D’autre part, le rôle du gestionnaire évolue, l’intégrant explicitement dans l’équipe de direction, lui confiant les fonctions administratives de l’EPLE et l’ancrant dans la Fonction publique de l’Etat. Ce dernier point est un enjeu d'importance partagé avec nos collègues d'A&I.
Ce n’est certes qu’un texte mais c’est la concrétisation d’une nouvelle approche qui peut modifier positivement nos façons de travailler. C’est aussi celle d’années de combat du SNPDEN pour faire reconnaître les adjoints comme des personnels de direction à part entière.
 Vingt-cinq ans après la création des EPLE, cette fois-ci, le censeur des études et l’économe, c’est vraiment fini !

mardi 19 octobre 2010

Conditions de travail : l'efficacité passe par un rassemblement majoritaire

Alors que le SNPDEN lui proposait de le rejoindre sur les actions concrètes déjà engagées sur les conditions d'exercice (Sconet 1 ,2, 3,masterisation, enquêtes, temps de travail, personnels) et attend toujours une réponse, I&D semble préférer s’agglomérer à FO, la CGT ou la FSU sur des thèmes propres à notre métier. Pourtant, chacun sait qu'en ce qui concerne notre profession, il s'agit de trois appendices plus ou moins artificiels d'organisations enseignantes coutumières de la dénonciation des personnels de direction traités de "petits chefs", de "contremaitres", de "caporaux" et autres amabilités. Elles se sont clairement prononcées contre l'autonomie des établissements et contre notre rôle pédagogique. Le comportement odieux de certaines de leurs sections syndicales empoisonne la vie quotidienne de centaines de collègues. Deux d'entre elles appellent ouvertement les lycéens au blocage des établissements ce qui est "apprécié" des collègues actuellement caillassés.
En ce qui concerne nos conditions de travail, le SNPDEN renouvelle, publiquement et devant toute la profession, son offre de convergences sur les actions engagées à ceux que les collègues ont démocratiquement désignés pour les représenter lors des élections. En effet, à quoi rime de reposer au ministère des questions déjà mille fois posées pour entendre les mêmes réponses évasives connues d'avance ? Le SNPDEN pense que les meilleures réponses seront celles que nous donnerons nous-mêmes, au niveau national comme dans les actions locales concrètement déjà conduites dans les académies et les départements. C’est comme cela que les choses avancent et c'est un rassemblement majoritaire sur du concret dont les collègues ont besoin.

vendredi 15 octobre 2010

les 25 ans de l'EPLE

Le SNPDEN en collaboration avec A&I et avec le concours de l’AFAE célébre les 25 ans du  décret créant nos EPLE le mercredi 24 novembre 2010 - Amphithéâtre de la MGEN.

Organisé autour de 3 thématiques, historique, évolutive et projective, il réunira différents acteurs qui ont été à l’origine de ce décret et qui ont eu à le faire vivre depuis 25 ans. Inspecteurs généraux, directeurs d’administration, présidents de collectivités, sociologues, journalistes et observateurs de la vie des établissements seront à nos côtés afin d’analyser la genèse, les évolutions et les perspectives qui se présentent à nous pour les prochaines années.
Philippe TOURNIER, secrétaire général du SNPDEN-UNSA, Jean-Yves ROCCA, secrétaire général de A&I-UNSA et Patrick GONTHIER, secrétaire général de l’UNSA-Education en tireront les premières conclusions au plan syndical.

Retenez donc, dès à présent, la date du mercredi 24 novembre 2010 à l’amphithéâtre de la MGEN (gare Montparnasse) pour cette journée de réflexion et d’échanges.

Un numéro spécial de l’AFAE sera édité et disponible à cette occasion, sur place. Les actes du colloque seront retracés.
La demande d’inscription s’effectue en adressant un courriel à l’adresse suivante : colloque25ansEPLE@snpden.net

Dès l’enregistrement de votre demande, le siège vous transmettra un bulletin d’inscription à nous retourner avec un chèque d’un montant de 20 € destinés à couvrir les frais d'organisation (salle et repas).

lundi 11 octobre 2010

Le SNPDEN condamne fermement tout blocage d'établissements


Lui-même engagé dans l'action au sujet des retraites, le SNPDEN condamne fermement les appels au blocage des lycées. Ce type d'action, dévastatrice pour le service public, suscitera surtout une division inutile du front syndical et risque d’affaiblir la légitimité du mouvement au lieu de l'élargir. 

Si les droits des lycéens, en particulier de réunion et de publication, doivent être respectés, le SNPDEN appelle à défendre fermement le service public qui est seul affecté par ces blocages. En effet, il n'y a pas de plus sûr moyen de travailler contre lui et en faveur de l'enseignement privé : le SNPDEN appelle les organisations lycéennes à plus de sens des responsabilités et plus d'imagination dans les formes d'actions.

Il demande également aux autorités de prendre leurs responsabilités. Si elles les fuient, les directions des établissements ne doivent pas hésiter à prendre les leurs comme, par exemple, fermer les établissements, y compris les internats, si les conditions normales de fonctionnement et de sécurité ne peuvent plus être assurées.

samedi 2 octobre 2010

Contrats aidés : la monoculture du zigzag (et du flou) !

De nombreux collègues découvrent actuellement, le plus souvent de manière fortuite, des suppressions de "contrats aidés", CAE, puis CUI . Alors que, dans le cadre du plan de relance gouvernemental,  les pressions avaient été parfois fortes pour conduire les EPLE à recruter des emplois aidés, ces mêmes établissements apprennent aujourd’hui que des supports vont disparaître en nombre significatif du fait des choix budgétaires contrairesà quelques années d'intervalle.

En effet, c'est la brusque décision du ministère du Budget de réclamer aux autres ministères un participation de 20 % puis de 30 % aux rémunérations des emplois aidés (au lieu de 10 % actuellement) qui est à l'origine de cette situation manifestement non anticipée.
Les réponses aux questions posées par les collègues sont invariablement du type « nous allons nous efforcer de trouver des solutions » ou encore « nous vous communiquerons prochainement des informations plus précises » mais, très concrètement, une fois de plus, les personnels de direction sont laissés seuls face aux graves conséquences organisationnelles mais surtout humaines de choix comptables désordonnés et de différends interministériels.
Face à cette situation, le SNPDEN est intervenu, en particulier à l'occasion de l'audience que Luc Chatel a accordée à l'UNSA-Education le 22 septembre. Une bonne nouvelle cependant : les AVS seraient "préservés" (il faut dire qu'on atteignait là un summum en matière d'incohérence

La première édition du Recueil juridique du SNPDEN est désormais disponible.

Ouvrage de droit appliqué de 500 pages, cette première édition du Recueil juridique du SNPDEN constitue un outil précieux pour les personnels de direction.

A partir de cas concrets, le plus souvent posés par les collègues, les auteurs ont cherché à analyser les textes applicables, les décisions des tribunaux, les positions d’autorités hiérarchiques.
Sans vouloir viser à l’exhaustivité, l’objectif a été de répertorier des situations exemplaires, dans le but non seulement de proposer des réponses rapides et efficaces à des problématiques souvent urgentes, mais aussi et surtout de prévenir, autant que faire se peut, l’émergence de telles difficultés, par une information qui se veut claire et ciblée.

Dans cet esprit, le Recueil juridique a été conçu pour être facilement accessible : un index thématique permet de retrouver aisément le dossier sur lequel on souhaite une analyse.

Pour le commander, il suffit de retourner au siège  le bon de commande et un chèque (frais de port inclus) d’un montant de :

 55 € pour les adhérents du SNPDEN + 5 € de frais de port soit 60 € au total.
 85 € pour les non adhérents + 5 € de frais de port soit 90 € au total.

Il est possible de passer commande par l’établissement scolaire (mandat administratif).

lundi 27 septembre 2010

Tolérance zéro ?

« N’est-ce pas la capacité à s’élever au-dessus de la "tolérance zéro" qui distingue l’éducation du dressage ? » s’interroge Philippe Tournier dans l’éditorial du dernier numéro de Direction, au moment où viennent en discussion au Conseil supérieur de l’Education de nouveaux textes sur la discipline dans les établissements.

vendredi 17 septembre 2010

Livret de compétences sur SCONET : à éviter !

Le SNPDEN avait demandé dès 2005 que le livret de compétences puisse être dématérialisé. 
Les éditeurs de logiciels scolaires proposent aujourd'hui des produits connectés à leurs autres offres.

Parmi eux, SCONET (même plus gratuit !) : que dire de sa fiabilité, de sa réactivité, 

de son attention aux attentes des usagers, de son ergonomie et de sa convivialité ? 
N'oublions pas que sans notre réaction, c'est une version "boguée" qui était 
tranquillement diffusée dans tous les établissements ne permettant plus de l'utiliser au moment de la rentrée. Bref ! Après tant d'années de patience, plus guère de raison d'avoir confiance.

Le SNPDEN veut une remise à plat de l'ensemble des systèmes d'information

 et en particulier de SCONET.

* Il rappelle son mot d'ordre de boycott de SCONET-SDO ainsi que 
de tout logiciel ne prévoyant pas de délégation de droits.
* Il déconseille fortement d'utiliser les produits dérivés de SCONET
(Absences, Notes et aujourd'hui le Livret de compétences) :
les autorités académiques ne sont pas en droit de contraindre 

les établissements dans le choix de leurs logiciels.
* Il prendra les initiatives contraignant à faire bouger ce dossier lancinant
qui pénalise le bon fonctionnement de nos établissements au lieu d’améliorer nos conditions d’exercice.

    jeudi 16 septembre 2010

    Mastérisation : pas de départs sans remplacements

    Cette rentrée est marquée par l’arrivée de nouveaux « enseignants » nommés là pour 18h, ailleurs pour 16h ou 15h, ou encore 12h ou moins ... au gré des besoins et des budgets académiques.

    Le SNPDEN rappelle son opposition, dès le début, à cette réforme qui appauvrit la formation des enseignants et dégradera donc la qualité de l’enseignement. Il appelle les directions à protéger en priorité le fonctionnement des EPLE en exigeant, comme s’y est engagé le ministre, le remplacement « à la première heure » des stagiaires pour d’éventuelles formations. Dans le cas contraire, il faut refuser le départ des stagiaires : la direction a autorité sur les personnels et doit veiller à la qualité de l’enseignement dans l’établissement (article R. 421-10 du Code de l’éducation).
     
    Si un stagiaire (ou un tuteur) est appelé en stage sans être remplacé, renvoyer aux services rectoraux la convocation avec la mention « départ en stage impossible car remplacement non assuré – article R. 421-10 du Code de l’éducation   » et informer le SA ou le SD.

    jeudi 15 juillet 2010

    Colloque : la Laïcité au 21ème siècle

    Les sections académiques SNPDEN d’ Ile de France organisent un grand colloque :

    La Laïcité au 21ème siècle 
    le mardi 12 octobre 2010 à 15h30 


    amphithéâtre du lycée Louis le Grand, rue Saint Jacques
    métro Cluny ou RER Luxembourg

    Intervenants: Catherine Kintzler, philosophe / Caroline Fourest, journaliste Henri Pena Ruiz, philosophe et ancien membre de la commission Stasi

    Tous les trois font autorité pour la défense et l’application du principe de laïcité dans notre
    République. Venez écouter et poser vos questions à nos conférenciers. Ce sera un grand moment d’expression et de formation.

    Merci de vous inscrire à l’aide du bulletin ci-dessous (nombre de places limité).

    Je souhaite participer au colloque Laïcité du 12 octobre 2010 :

    Nom : Prénom :
    Fonction : Établissement :
    Académie :

    à retourner à J.C. Durand : lycée Buffon, 16 boulevard Pasteur 75015 PARIS
    (Précisez au au dos de l’enveloppe: snpden colloque du 12 octobre)

    ou à adresser par mail à colloque.laicite.snpden@gmail.com

    mardi 13 juillet 2010

    Bonnes vacances (méritées) à tous.

    Certains d’entre nous partiront beaucoup plus tard afin de bien préparer la rentrée ; 
    or, les jours travaillés durant les vacances scolaires sont des jours de travail
     qui doivent être rattrapés, y compris en période scolaire. 
    C’est ce que stipule le texte sur notre temps de travail obtenu à la suite 
    de la manifestation organisée par le SNPDEN en 2006.

    Si nous ne nous l’appliquons pas à nous-mêmes, 

    personne ne le fera à notre place !  
    Il faut rappeler qu’un jour de congé est un jour où... l’on ne travaille pas 
    (par exemple, faire un emploi du temps est un temps de travail, 
    quelque soit l'endroit où il est fait). 
    I


    jeudi 24 juin 2010

    Socle commun et DNB : sortir des contradictions actuelles !



    La semaine prochaine, ce seront les épreuves du DNB (Diplôme national du Brevet) devenu aussi inutilement compliqué que le Baccalauréat.
    C’est ce qu’a dénoncé le SNPDEN lors d’une rencontre avec le ministère au sujet du « socle commun de connaissances et de compétences » auquel il a renouvelé son attachement. Cependant, la superposition de plusieurs logiques d’évaluation n’a pas de sens et alourdit considérablement la tâche des établissements.
    Nous demandons que l’obtention du DNB repose sur la validation du socle commun de connaissances et de compétences. Seuls, les élèves n’obtenant pas cette validation doivent être soumis à des épreuves terminales.
    Le socle doit s’inscrire impérativement dans une continuité de la scolarité obligatoire que doit faciliter un livret dématérialisé .
    En Conseil supérieur de l’Education, réuni le 3 juin et malgré le caractère manifestement inabouti de la réflexion, le SNPDEN s’est prononcé favorablement sur une attestation globale à partir d’items validés.
    Nous rappelons que les Attestations de Sécurité Routière (ASSR) et de Premiers Secours (PSC1) ne sont pas exigibles pour l’obtention du DNB. Durant l’année scolaire 2010-2011, le SNPDEN veut lancer une grande réflexion collective sur le collège dont nous avons besoin.

    vendredi 18 juin 2010

    Retraites : l'objectif du gouvernement est d'abord de rassurer les marchés !

    Même si les annonces ne confirment pas les scenarii les pires (instillés à dessein depuis des semaines), la principale mesure de report de l’âge légal à 62 ans veut dire pour beaucoup, en réalité, un report à 67 ans (âge à partir duquel il sera possible de toucher une pension sans décote).
    Pour la Fonction publique, la hausse des cotisations revient à baisser les salaires de 3%, même si la mesure est habilement étalée d’une façon imaginée « indolore ».

    Ces mesures (qui pèsent essentiellement sur les salariés) visent moins à pérenniser le régime par répartition qu’à « rassurer les marchés » par l’annonce de baisses de salaires des fonctionnaires ou de report de l’âge de la retraite des salariés. On sait d’ores et déjà qu’en 2020, la question du financement des retraites sera à nouveau posée...

    Mais, au-delà du « soulagement » que peuvent procurer les premières annonces qui écartent les mesures qui auraient le plus lourdement pénalisé les personnels de direction (abandon des six mois, réversion), il faut rester mobilisés et vigilants. En effet, l’hypothèse d’amendements parlementaires durcissant le projet n’est pas à écarter.
    C’est pourquoi le SNPDEN appelle les actifs comme les retraités à participer aux manifestations organisées par l’intersyndicale (UNSA, CGT, CFDT, FSU, Solidaires) le 24 juin.

    lundi 7 juin 2010

    30 % de boursiers en CPGE : oui à l'objectif, non à la méthode


    Le SNPDEN a largement été à l’origine de la politique visant à élargir le recrutement social des CPGE comme de la mise en place d’APB (Admission-postbac) qui a permis plus de lisibilité.


    Hélas, déjà l’an passé, le SNPDEN avait dû intervenir auprès du cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur qui avait tenu des propos d’une rudesse inutile au sujet des établissements qui peineraient à atteindre l’objectif (alors de 25% de boursiers). Le SNPDEN avait notamment fait remarquer qu’un établissement pouvait tout à fait avoir respecté cet objectif lors du traitement des dossiers sans que cela ne se retrouve à toutes les étapes ultérieures de la procédure.
    Cette année, les établissements où l’objectif de 30% n’est plus atteint lors des phases de simulation (ce qui ne signifie pas qu’ils ne l’avaient pas respecté) en ont été avertis par un courriel menaçant (auquel se sont ajoutées des relances rectorales d’un ton parfois franchement déplacé).
    En ne limitant pas l’obligation de respecter l’objectif des 30% de boursiers au recrutement mais en transférant aux lycées la responsabilité de cet objectif à toutes les étapes ultérieures de la procédure, on transforme de fait l’objectif de 30% en « quota » de 30%. Si c’est de cela dont il s’agit désormais, le ministère de l’Enseignement supérieur doit clairement le dire, cesser de méconnaître sa propre réglementation, de répandre la confusion et le soupçon, de placer les personnels de direction dans une position intenable et d’éluder ses responsabilités, notamment vis-à-vis d’autres voies de l'enseignement supérieur ou de l’enseignement privé.

    jeudi 13 mai 2010

    Budget 2011 : le ministère ne sait plus où trouver 16.000 postes à supprimer…


    Selon les informations qui circulent, le ministère ne sachant plus où trouver 16.000 nouveaux postes à supprimer à la rentrée 2011 (c’est le chiffre actuellement évoqué), il demanderait aux rectorats de les proposer (spontanément !) eux-mêmes.

    Il leur suggèrerait un inventaire « à la Prévert » de possibilités (qui sont aussi un vrai « musée des horreurs ») : augmenter le nombre d’élèves par classe,  supprimer des formations, faire assurer le remplacement par des vacataires, supprimer tous les postes non pourvus, diminuer la scolarisation ou les places aux concours, transférer les précaires à qui veut bien les payer, etc.
    Effectivement, on ne voit pas très bien où le ministère peut encore « taper » : le remplacement, c’est fait ; les stagiaires, c’est fait ; il n’y a plus rien à « gratter » dans les collèges, déjà rudement mis à contribution, et le ministère exclut de toucher aux moyens des lycées (un engagement présidentiel)… du moins jusqu’en 2012.

    Il faut rappeler que cette politique dévastatrice fait économiser au budget de l’Etat environ 250 millions par an en ce qui concerne l’Education nationale, c’est à dire 40 % du reversement aux bienheureux protégés du « bouclier fiscal » ou 7 % du coût de la baisse de la TVA dans la restauration ! Cela souligne le caractère idéologique plus que financier de cette politique de suppressions dont le coût, lui, n’est pas chiffré.

    Retraite des fonctionnaires


    Vers la mi-mai, le gouvernement doit faire connaître ses « options », pour sa réforme des retraites.
    Quelques jours auparavant, le C.O.R. aura publié ses projections sur les besoins de financement, résultant des hypothèses les plus couramment évoquées : recul de l’âge de départ, allongement de la durée de cotisation, etc.
    Bien entendu, la Lettre de Direction communiquera les informations, en temps voulu.
    Dans l’immédiat, vous trouverez dans un premier document douze fiches de synthèse de l’ UNSA-Fonction publique sur la réalité du système de retraite des fonctionnaires.
    Vous trouverez un argumentaire pour contrer ceux qui colportent des informations erronées et prétendent que « les fonctionnaires sont privilégiés ».
    Votre correspondant sur le dossier des retraites : Philippe GIRARDY , responsable « Retraites et protection sociale ».

    mercredi 28 avril 2010

    Nouvelles secondes : les vieilles habitudes tenaces du passé...


    La réforme du lycée confie aux conseils d’administration des EPLE la responsabilité de l’usage des heures pour effectifs réduits laissées à leur disposition (10 heures en seconde GT hors ECJS). Hélas, des lobbies divers et variés ne manquent pas d’interférer dans cette responsabilité pour que ces heures soient attribuées à telle ou telle coterie (parfois en instrumentalisant les professeurs).

    La circulaire de rentrée ne donne pas le bon exemple en indiquant que « l'accompagnement personnalisé doit bénéficier d'au moins deux heures sur l'enveloppe (soit au minimum quatre heures professeurs) ». Elle a le droit de le recommander ou de le souhaiter mais pas celui d’en disposer, ce qui relève du seul conseil d‘administration.

    Des projets qui ne prévoiraient pas d’attribuer d’heures d’effectifs réduits à l’accompagnement personnalisé sont donc aussi tout à fait légitimes que d’autres et la circulaire n’est pas opposable sur ce point car non-conforme à l‘article 5 de l’arrêté qui organise les classes de seconde.

    Ces vieilles habitudes tenaces du passé ne disparaîtront pas en un jour. Déjà, le SNPDEN est intervenu systématiquement pour faire retirer des programmes toute mention à des horaires à effectifs réduits. Il appelle à s’opposer à toute immixtion dans l’utilisation des heures à effectifs réduits laissées à la responsabilité des établissements.

    mardi 13 avril 2010

    Le SNPDEN appelle à une réforme profonde du collège


    Le SNPDEN a toujours apporté son appui à la mise en œuvre du socle commun des connaissances et des compétences, prévu par la loi d’orientation de 2005. Une commission parlementaire s’étonne qu’il fasse l’objet d’une si molle implication du ministère dans un rapport qui vient d’être rendu public.
    Les parlementaires préconisent notamment des évolutions du diplôme national du brevet (DNB). Ces préconisations ne peuvent que rencontrer un accueil favorable des personnels de direction qui souhaitent plus de lisibilité et de simplicité pour cet examen devenu d’une complexité disproportionnée.
    Le SNPDEN estime que notre pays ne peut pas maintenir deux systèmes de certification aux logiques contradictoires : la validation du socle commun doit l’emporter sur un examen devenu effectivement «baroque», pour reprendre l’expression du rapporteur Jacques Grosperrin. Les épreuves ponctuelles du DNB devraient être simplement réservées aux élèves dont les compétences du socle commun n’auraient pas été validées ou à la valorisation de compétences spécifiques.
    Après les réformes des lycées, le SNPDEN appelle à une réforme profonde du collège reconstruit autour du socle commun et laissant aux établissements la possibilité de prendre en charge la diversité de leurs élèves. Nous en sommes encore loin…

    mercredi 31 mars 2010

    "Revalorisation" des retraites au 1er avril : hélas non, ce n'est pas une farce ...


    Le 1er avril, les pensions de retraite vont être revalorisées de 0,9% (et le tarif du gaz de 9,7%) : cherchez l'erreur ...

    Comme l’an dernier, le gouvernement instille la "revalorisation négative" : alors qu'il avait prévu une inflation de + 0,4 %, en 2009, elle n'aurait été "que" de  + 0,1 %... Il déduit donc ce "trop-perçu" de la prévision d'inflation pour 2010 (+ 1,2 %) pour aboutir à une "revalorisation" des pensions de + 0,9% ( 1,2% - 0,3%)  au 1er avril 2010 ("oubliant", une nouvelle fois, les 4 mois du début de l'année  de janvier à avril).
    Alors que le Président de la République avait annoncé qu'il "n'était pas question de baisser les retraites", lors des discussions qui vont s'ouvrir après la publication du rapport du COR, le 15 avril (actualisation des données financières de 2007), le SNPDEN se retrouve dans lecommuniqué  publié par l 'ensemble des organisations syndicales dès l'annonce de cette mauvaise nouvelle.
    Avec l'UNSA, le SNPDEN continuera de réclamer, comme lors de son Congrès de Biarritz, la création d'un indice reflétant la consommation quotidienne des ménages (on ne change pas de voiture ou d’écran plat tous les jours...).

    Votre interlocuteur sur les retraites est Philippe Girardy, chargé des droits sociaux au SNPDEN.

    mercredi 17 mars 2010

    Le SNPDEN appelle à manifester le 23 mars


    Le SNPDEN et l’UNSA-Education, ainsi que quatre autres organisations (CFDT, CGT, FSU et Solidaires), appellent, le 23 mars, à se mobiliser pour l’emploi, les salaires, les services publics et les retraites . Dans la Fonction publique, dans l’éducation, les raisons d’agir ne manquent pas : budgets en régression, désorganisation des services, déstabilisation des personnels,  menaces à peine dissimulées sur les retraites. Le gouvernement  conduit une politique qui malmène les services publics, désorganise notre pays et galvaude l’idée de réformes. 

    L’appel intersyndical prend tout son sens : « Le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d’État à l’emploi. Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics. Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l’intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d’emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs. »

    Le 23 mars, les personnels de direction du SNPDEN seront présents lors des manifestations avec l’UNSA (la manifestation nationale partira de la place de la République à Paris à 14h. Les SA et les SD vous communiqueront les dates et heures des manifestations régionales ou départementales).



















    Le remplacement : encore une fois, le ministère se défausse…


    Le "plan" sur le remplacement annoncé par Luc Chatel consiste à renvoyer la responsabilité sur les rectorats et les établissements (est-ce bien à un ministère qui reconnaît ne pas pouvoir régler le problème de se mêler de l'organisation des établissements en voulant qu’ils désignent un "pilote" ?).

    Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, le problème du remplacement est bien celui de la suppression de milliers de postes de TZR (3000 en 2009). Ainsi, le taux de 91% de remplacements de plus de quinze jours, triomphalement présenté, signifie qu'un remplacement de longue durée sur dix n'est plus assuré ! Mais pas un mot sur l’exploit que sont les 20% de remplacements de moins de quinze jours que les établissements réussissent à assurer sur la seule base du volontariat des professeurs déjà sur-sollicités.
    Seule mesure positive, l'abolition du délai de carence de 15 jours sauf qu'elle risque de rester le plus souvent lettre morte faute de "vivier". Mais voilà la nouvelle solution miraculeuse : l'appel aux étudiants de M2. Sans même parler de l’absence de formation, imagine-t-on un étudiant préparant son M2, passant des concours (qui ont justement lieu quand on a le plus besoin de remplacements), faisant un stage d’observation en établissement, manquer ses propres heures de cours pour assurer un remplacement dans un collège rural loin de l'université ou dans un établissement sensible nécessitant plusieurs heures de transport ?
    En revanche, le SNPDEN soulève la question non traitée de la prosaïque prise en charge, en particulier en collège, des élèves au moment même des absences imprévues, travail qui retombe généralement sur la Vie scolaire sans moyens supplémentaires. 

    jeudi 25 février 2010

    Les assistants d’éducation ne sont pas des agents de sécurité







    Le SNPDEN a été conduit à fréquemment intervenir sur la question de la sécurité dans les établissements scolaires ces dernières semaines à la suite des incidents qu’ont connus les lycées Adolphe Chérioux à Vitry et Guillaume Apollinaire à Thiais.

    A ces occasions, le SNPDEN a défendu une approche rationnelle et non émotive de ces problématiques complexes trop souvent instrumentalisées. Ainsi, comme l’avait abordé le 
    congrès de Biarritz, la question de la sûreté et celle de l’éducation doivent être traitées distinctement si l’on veut progresser plus efficacement.

    Si la question de l'éducation passe par plus de présence adulte mais aussi une évolution de la conception du métier d’enseignant, celle de la sûreté nécessite des traitements techniques qui auront, de toute façon, un coût. C’est ce point de vue que le SNPDEN portera lors des Etats généraux de la sécurité.

    jeudi 28 janvier 2010

    La communication syndicale évolue : donnez nous votre avis !

    Vous avez découvert, avec le numéro 175, premier de l’année 2010, votre Direction sous une nouvelle couverture… et un logo rénové. Peut être aviez vous déjà remarqué quelques changements dans sa présentation ? De nouvelles rubriques ?
    Au siège, l’équipe de rédaction se mobilise pour que votre revue soit toujours plus agréable à feuilleter, mais surtout pour faire évoluer peu à peu son contenu. 
    Dans le même temps, le SNPDEN a entamé la rénovation de son site Internet, en attendant une refonte complète d’ici la fin de l’année. Afin de le rendre plus réactif et plus convivial, la première page reprend de façon systématique  les informations les plus récentes concernant votre carrière et l’actualité  du syndicat. Le lien vers le blog  vous permet de réagir à l’actualité de notre métier et de confronter  vos réactions à celle des collègues.  
    C’est aussi dès la première page que vous retrouvez  les services pratiques réservés aux adhérents, une offre qui sera amenée à se développer. Les contenus ont d’ors et déjà été enrichis : la partie « réflexion syndicale » se réorganise progressivement avec des possibilités de recherche thématique, la partie mutation /promotions rassemble tous les textes dont vous pouvez avoir besoin pour gérer votre carrière, et la documentation s’est étoffée de nombreux textes de référence...


    Merci de nous donner votre avis sur ces changements...


    lundi 18 janvier 2010

    Vote sur la DHG : nous avons bien le temps !


    Les services académiques communiquent aux établissements le premier montant de la dotation pour 2010-2011. Ils demandent, comme d’habitude, la remontée du TRMD accompagnée d’un vote du CA dans des délais généralement trop courts en collège comme en lycée. Cette façon de faire n’est désormais plus compatible avec lesmodifications réglementaires prises à l’occasion de la réforme du lycée.

    En effet, la répartition de la dotation devient de la seule compétence du CA et il ne sera désormais plus possible que les services académiques puissent modifier une répartition adoptée par un CA. Or il n'est pas imaginable de répartir la dotation à l’heure près dès maintenant  pour la rentrée (à moins de réunir sans cesse le CA) !
    Les services académiques n’ont besoin en ce moment que de la « coloration » des postes définitifs à créer ou à supprimer (pour le mouvement des enseignants) ce sur quoi le CA n'a réglementairement pas compétence. Il peut cependant être très souhaitable de le consulter pour avis (maintenant) mais à un moment disjoint du vote de la répartition de la dotation (dans quelques mois). Ce dernier intervient quand la dotation est stabilisée et le processus interne de dialogue achevé (sans doute pas avant mai et au plus tard au moment de l’établissement des services).
    Le SNPDEN est intervenu auprès du ministère (qui en convient) et écrit à toutes les autorités académiques pour que les pratiques soient conformes aux textes.
    Le SNPDEN donne les recommandations suivantes, en collège comme en lycée :
    • Maintenant : soumettre seulement la coloration des postes définitifs (pas les BMP) à créer ou à supprimer pour avis au CA sans lui demander de se prononcer sur la répartition de la dotation elle-même (s’il n’y a pas de création ou de suppression de postes définitifs, il n’y a donc pas à réunir le CA à ce sujet) ;
    • Dans les mois qui viennent, poursuivre posément le dialogue interne (et avec les services académiques pour les ajustements et les BMP) ;
    • Quand le processus de dialogue interne est achevé et l’ensemble de la dotation stabilisée, soumettre au CA l’emploi de la dotation horaire pour décision.

    Grâce à l’action du SNPDEN, desserrons la pression et prenons le temps de la décision.